Les
courses de char, Horace le rappelle dans son Ode à
Mécène, étaient immensément populaires
à Rome :
"Sunt quos curriculo pulverem Olympicum,
Collegisse juvat, metaque fervidis
Evitata rotis, palmaque nobilis
Terrarum dominos evehit ad deos." |
 |
|
|
"Il
en est qui aiment à soulever, dans leur course, la poussière
olympique,
et la borne évitée par les brûlantes roues
et la noble palme, en maîtres de la terre,
les portent jusqu'aux dieux."
Mais la
mort s'invitait plus souvent que la gloire souvent au cirque. |
 |
|
|
Jusqu'à cent
quadriges pouvaient prendre le départ de la course, par
groupes de vingt-cinq dans le grand cirque de Rome. Les chars,
qu'ils soient tirés à deux ou à quatre chevaux,
ouverts par derrière, le devant relevé en demi-cercle
presque jusqu'à hauteur d'appui, étaient très
légers, et, comme le mouvement des roues était
très rapide, il n'était pas rare que le conducteur
manque son virage au bout de la carrière ; le char heurtait
alors la borne et volait en éclats. |
 |
|
|
Il fallait une
habileté extrême pour maintenir les cehvaux en ligne
et les concurrents n'hésitaient pas à barrer l'arène
à leurs adversaires ou à briser les roues de leurs
chars. C'est pourquoi les courses de char sont devenues l'un
des motifs privilégiés des sarcophages, singulièrement
des sarcophages d'enfant qui assimilent souvent la vie à
une course semée d'embûches. |
|