Cupidon et Psyché

 

 

François Gérard
Psyché et l'Amour
1798

 

Exemple de ce que donne le néoclassicisme, issu d'une révolution, sous-tendue par des idées et un combat, lorsqu'il se transforme en style artistique. Ce que les artistes néoclassiques avaient combattu dans le style rococo resurgit dans cette peinture. La toile est une variation sur l'oeuvre du sculpteur Canova, Cupidon et Psyché, 1787, une recherche pour atteindre la forme idéale qui s'accorde le mieux avec l'idyllique représentation d'un amour jeune et pur. [louvre.edu], texte de Vincent Pomarède

 

Psyché, une jeune princesse, est si belle qu'elle provoque la jalousie de Vénus qui charge son fils Cupidon de lui faire concevoir une passion déshonorante. Les deux soeurs de la jeune femme sont déja mariées à de riches monarques tandis qu'elle désespère de trouver un mari. Un oracle interrogé par son père ordonne qu'elle soit conduite sur un rocher où un monstre s'emparera d'elle. Mais Cupidon, qui aime Psyché, la transporte dans un palais enchanté ; il lui rend visite tous les soirs et lui dit qu'il ne faut pas qu'elle voit son visage. Psyché finit par croire que c'est un monstre. Elle décide donc de le tuer, prend un poignard et une lampe à huile. La lampe éclaire le visage de l'époux endormi et Psyché voit enfin cet époux. Il est tellement beau que la jeune femme approche sa lampe et fait tomber une goutte d'huile sur Cupidon qui s'éveille et s'envole. Après bien des aventures où interviennent de modestes complices (une fourmi, une voix mystérieuse), Psyché retrouve Cupidon et ils se marient. Psyché reçoit l'immortalité et donne naissance à une fille : Volupté.

Jules Blanc 5°1