Le voyage d'Ulysse raconté par les élèves de 6°5

 
Profitant du départ de Poséidon, les dieux se rassemblent pour débattre du cas d'Ulysse. Ils décident d'envoyer Hermès, messager des dieux, demander à Calypso de libérer le vainqueur de Troie, retenu depuis sept ans par la nymphe, dans l'île d'Ogygie.  Après avoir reçu Hermès, Calypso prend son dernier repas avec Ulysse avant de l'autoriser à repartir. Elle l'aide à construire son radeau et lui donne des provisions pour le voyage qui ramènera le fils de Laërte vers les siens.

 

 
 Ulysse, poursuivi par la haine de Poséidon depuis qu’il a crevé l’œil de son fils, Polyphème.doit affronter une terrible tempête.   Mais la déesse marine Ino le prend en pitié et lui donne un voile aux propriétés magiques qui lui permettra de gagner la terre des Phéaciens, sain et sauf, mais dépouillé de ses vêtements.

 

 Ulysse, épuisé par la terrible tempête qu’il a subie, échoue sur le rivage des Phéaciens, où règne le roi Alkinoos. Il s’endort dans un buisson.
Cependant, Athéna aux yeux brillants a visité en rêve la princesse Nausicaa, fille d’Alkinoos, pour lui demander d’aller au fleuve laver du linge avec ses servantes.
Une fois la lessive faite, la jeune vierge joue à la balle avec ses compagnes. La balle se perd dans le buisson où Ulysse s’est endormi. Les compagnes de Nausicaa sont prises de peur, mais la princesse offre à l’étranger des vêtements propres, de la nourriture et lui offre l'hospitalité du palais de son père.

 

Pendant la fête donnée en l'honneur d'Ulysse, Alkinoos demande à son hôte de lui conter son histoire. C'est ainsi qu'Ulysse entreprend le récit des épreuves passées : "Après la chute de Troie, je partis avec mon noir vaisseau sur la large mer couleur de vin et nous fîmes escale chez les Kikones, dévastant les villes, pillant richesses et ressources. Nous dérivâmes ensuite vers le rivage des Lotophages qui droguèrent mes compagnons avec le lotos. Je dus les obliger à partir. Nous abordâmes ensuite sur l’île des Cyclopes, ces monstres anthropophages d'une taille colossale. Je réussis à échapper à la férocité de l’un d’entre eux, Polyphème, assoiffé de sang, qui dévora sous mes yeux six de mes compagnons. J'eus l'idée brillante de tailler un pieu dans la massue du géant et je l'enfonçai, avec l'aide de mes compagnons, dans son oeil unique, après l'avoir enivré.