Le potier devait contrôler très soigneusement le déroulement de ces trois phases pour assurer la réussite de l'opération. Si, par exemple, la température restait trop élevée lors de la troisième phase, l'oxygène pouvait pénétrer le revêtement et le faire virer au rouge. Beaucoup de vases portent les traces de semblables accidents, ainsi que les marques de la promiscuité avec leur voisin de cuisson. Ces imperfections étaient inévitables, étant donné les moyens rudimentaires dont disposaient ces artisans à la technique si élaborée, mais elles n'empêchaient apparemment ni la mise en vente de l'objet sur le marché athénien, ni son exportation à l'extérieur. © [louvre.edu], photo © [louvre.edu], texte de Martine Denoyelle