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aucent
dévorait le champ de fèves, et le goupil, dont
l'estomac criait famine, aurait volontiers mangé un peu
de sanglier. Il cherchait une ruse pour l'attaquer. Imaginez
donc ce dont est capable un goupil affamé.
t Renart grimpa sur les
poteaux de bois de la clôture pour s'approcher du sanglier
et mettre sa ruse à exécution. Il lui demanda :
- Me donnerais-tu un peu de tes fèves ? Je suis si faible
que je n'ai plus la force de chasser le moindre lièvre...
Sans ton aide, je mourrai de faim.
- Je veux bien t'aider, répondit le sanglier, car tu es
trop maladroit pour déterrer les ,fèves. Mais que
t'est-il arrivé à la patte ?
otre goupil
mentit à nouveau : "Je me suis blessé lors
d'une promenade avec ma femme, mais ce n'est plus qu'un mauvais
souvenir ..."
appellez-vous la
manière dont Renart s'est blessé en fuyant de chez
les paysans ; il ne veut pas se vanter de cette mésaventure
!
uand Baucent s'approcha
de lui pour lui tendre une poignée de fèves, le
rouquin se jeta sur le sanglier pour le mordre à la cuisse.
Mais Baucent se méfiait et il esquiva les crocs féroces.

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