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Il l'accompagna un
bout de chemin et dit : "Chaperon rouge, vois ces belles
fleurs autour de nous." Lorsque le petit Chaperon rouge
vit combien tout était plein de fleurs, elle pensa : "Si
j'apportais à ma grand-mère un beau bouquet de
fleurs, ça lui ferait bien plaisir." |
Elle quitta le chemin,
pénétra dans le bois et cueillit des fleurs. |
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Et, chaque fois qu'elle
en avait cueilli une, elle se disait : "Plus loin, j'en
vois une plus belle" ; et elle y allait et senfonçait
toujours plus profondément dans la forêt. |
Le Loup, lui, courait
tout droit vers la maison de la grand-mère.Il frappa à
la porte. |
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"Qui est là ? C'est le petit Chaperon
rouge. Tire la chevillette", dit la grand-mère.[...] Le Loup tire la
chevillette, la porte s'ouvre, et sans dire un mot, il s'approche
du lit de la grand-mère et l'avale. Il enfile ses habits,
met sa coiffe et se couche dans son lit. |
Le petit Chaperon rouge [...]
se souvint soudain de sa grand-mère et reprit la route
pour se rendre auprès d'elle. Elle fut très étonnée
de voir la porte ouverte. Elle sécria : "Bonjour
!" Mais nulle réponse. Elle s'approcha du lit
et tira les rideaux. |
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La grand-mère
y était couchée, sa coiffe tirée très
haut sur son visage.. Elle avait l'air bizarre. "Oh grand-mère,
comme tu as de grandes oreilles !" C'est pour mieux
t'entendre... Oh grand-mère, comme tu as de grands
yeux ! C'est pour mieux te voir ! |
Oh grand-mère,
comme tu as de grandes mains ! C'est pour mieux tétreindre
! Oh grand-mère, comme tu as une horrible et grande
bouche ! C'est pour mieux te manger ! "À peine le Loup eut-il
prononcé ces mots, qu'il bondit hors du lit et avala le
pauvre petit Chaperon rouge. |